Les métiers verts

Paragraphe 1
N’oublie pas d’éteindre la lumière en sortant», «Prends une douche plutôt qu’un bain», «Ne jette pas tous tes déchets dans la même poubelle»... Des gestes quotidiens pour protéger l’environnement, vous en avez peut-être marre. Par contre, exercer un métier vert, cela pourrait vous intéresser. Voici les témoignages de deux personnes, Isabelle Helleu et Gilles Boisvert, qui auraient du mal à faire autre chose qu’un métier vert car cela donne du sens à leur vie. Ecoutons-les.

Paragraphe 2
Isabelle Helleu, animatrice du tri sélectif: «L’enthousiasme communicatif est primordial quand on doit sensibiliser les 45000 habitants de trente-quatre communes des Côtes-d’Armor au tri de leurs déchets.» Isabelle multiplie les actions: distribution de sacs de tri pour le plastique, interventions dans les écoles, etc.

Paragraphe 3
Le plus efficace, c’est d’organiser des visites de l’usine de compostage qui «digère les poubelles» pour transformer la moitié de leur contenu en compost qui sera utilisé par la suite par les agriculteurs de la région. «Les gens pensent venir voir une usine qui pue, et ils en ressortent ravis.» Ensuite, trier correctement les déchets va de soi.

Paragraphe 4
Gilles Boisvert, directeur de l'agence Écomobilité : «Si l’essence grimpait à trois euros le litre, je n’aurais pas à changer ma façon de vivre. Mes voisins, si. Parce que leur réflexe, c’est de sortir leur voiture pour le moindre déplacement.» À Chambéry en Savoie, il gère l’agence Écomobilité qui travaille pour inverser les mentalités des Savoyards en matière de transports.

Paragraphe 5
Ancien professeur de sport et moniteur de ski, Gilles Boisvert reconnaît que sa formation initiale n’a rien à voir avec son métier actuel. «Comment savoir à quoi ressemblera la société dans vingt ans?» Ce qui lui semble évident, c’est que les façons de se déplacer vont changer. Et «il vaut mieux qu’on fasse cela volontairement plutôt que sous la contrainte.»